Amadea s’affiche au 7e salon de la gastronomie, à Antananarivo

Amadea s’affiche au 7e salon de la gastronomie, à Antananarivo

Du 30 septembre au 2 octobre, avec les représentants des groupements agricoles et ses différents partenaires des ateliers de transformation d’Andranovelona, d’Amberomanga et d’Antsirabe, Amadea participe au salon de la gastronomie organisée par l’Alliance Française d’Antananarivo. En 2019, cet événement avait rassemblé plus de 7 000 personnes et une centaine de professionnels, principalement des restaurateurs, de jeunes entrepreneurs, des producteurs, des distributeurs de produits agroalimentaires et gastronomiques ainsi que des acteurs de la formation professionnelle. Pour cette 7e édition du salon de la gastronomie, l’accent est porté sur la valorisation des jeunes entreprises innovantes dites « jeunes pousses » dans l’entreprenariat agricole et agroalimentaire. Et justement, à travers les activités de transformation de la coopérative Tsinjo, AMADEA est au centre du débat. Parmi la quarantaine de stands installés dans les jardins de l’Alliance Française, AMADEA est encore une fois particulièrement bien représentée. Toute les produits élaborés par les acteurs de la Coopérative Tsinjo, de l’atelier de spiruline d’Antsirabe, de la savonnerie Savoniko ou encore de l’unité de tissage Mada’Soie, sont ici présentés. C’est une très importante vitrine publique pour l’association et pour les groupements d’agriculteurs. Sous l’impulsion de Christianna Rama, responsable de la commercialisation d’AMADEA, toute la gamme des produits créés et développés au fil des années trouve un débouché potentiel. Préc 1de32 Suiv. Reportage photo : Annie Christelle A noter que vendredi 1 octobre au Tamboho Boutik Hôtel à Ambodivona, se déroulera un des moments phares de la manifestation : une soirée de gala et de show culinaire avec la participation de plusieurs Grands Chefs Malagasy et...
Formation à l’agroécologie pour les VTMMA

Formation à l’agroécologie pour les VTMMA

Du 14 au 19 juin, 200 agriculteurs des groupements Est et Ouest ont été conviés à une formation de 3 jours à l’agroécologie. Une formation théorique et pratique qui entre dans le cadre du programme VAHATRA, en partenariat avec l’association «Un Enfant par la main» (UEPLM). Pour les paysans de la zone Est, la formation s’est déroulée dans les locaux des religieuses du secteur, à Mahazaza, alors que les stagiaires de la zone Ouest ont été accueillis dans le réfectoire de la nouvelle maison des groupements VTMMA, à Andranovelona. Une formation théorique , mais également sur le terrain ! A travers cette formation, l’objectif est de permettre aux petits producteurs de découvrir de nouvelles manières de cultiver, plus respectueuses de l’environnement, mais aussi de se lancer dans de nouvelles cultures de fruits et de légumes qu’ils ne pratiquaient pas jusqu’alors. En plus des cours théorique sur les bases de l’agroécologie et sur les différents critères à respecter, la formation de 3 jours comporte un volet «pratique» … Sur le terrain ! 1 – Rappel sur site des principes de base du choix et de la délimitation d’une parcelle pour la culture des arbres fruitiers. 2 – Collecte de masse verte (feuilles, branchages) qui entrent dans la fabrication du compost 3 – Amas de matières sèches pour compost et identification des plantes qui composent les matières sèches (tephrosia, crotalaire, sesbania …) 4 – Mise en place des matières sèches et repartition de la masse verte sur les matières sèches 5 – Pose des piquets pour délimiter avec exactitude la superficie de la parcelle pour la plantation des arbres fruitiers. En...
A la rencontre d’AMADEA, à Madagascar

A la rencontre d’AMADEA, à Madagascar

Si, en France, AMADEA est une fédération constituée d’associations régionales regroupant les membres bénévoles et les sympathisants, à Madagascar, c’est une véritable «petite entreprise» qui a été mise en place pour accompagner et suivre les différentes actions engagées sur le terrain.Sous la responsabilité de Patrick Johannes, chef de mission et de Lalao Johannes, cheffe de projet, une quarantaine de salariés travaillent auprès des groupements agricoles, des écoles et des enfants, dans les centres d’accueil. Leur rôle est de mettre en oeuvre les programmes de développement et d’accompagnement engagés et de suivre toutes les actions validées par le Conseil d’administration d’Amadea. Reportage et montage à Madagascar : Annie...
L’atelier MadaSoie, à Amberomanga

L’atelier MadaSoie, à Amberomanga

A Amberomanga, toutes les activités liées à la filière «soie» sont représentées dans et autour de l’atelier Madasoie.Depuis la plantation de muriers (dont les feuilles constituent la nourriture exclusive des vers à soie) en passant par l’élevage des bombyx puis le filage des cocons et jusqu’au tissage d’écharpes et leur commercialisation … Cette activité fournit un complément de revenus non négligeable pour les agricultrices formées et accompagnées par Amadea. Reportage de Annie...
Des plants d’arbres pour les groupements agricoles

Des plants d’arbres pour les groupements agricoles

Le reboisement fait partie du volet traditionnel des actions d’Amadea en faveur de la protection de l’environnement. Depuis quelques années, un partenariat s’est instauré avec l’ONG « Graine de vie » et sa pépinière implantée au sein du domaine du Père Pedro, à Ambohimangakely, une commune proche d’Antananarivo. (reportage : Christelle Randrianaivotsimba) C’est une opportunité pour Amadea et les paysans avec qui l’association travaille, d’ajouter de la diversité aux plants qui sont déjà produits dans les pépinières paysannes des groupements. Cette année, nous avons d’ailleurs profité de l’opération pour y emmener les responsables des pépinières afin qu’ils s’instruisent de l’expérience de cette grande plantation d’arbres. Cliquer sur l’image pour l’agrandir ou/et utilisez les flèches pour faire défiler Préc 1de12 Suiv. Environ 4000 plants parmi lesquels des arbres forestiers et ornementaux (jacaranda, baobab, terminalia mantaly) ou encore des  arbres fruitiers (citronniers, pêchers, manguiers, papayers, caféiers, avocatiers, etc.) sont ainsi ramenés sur les zones d’intervention, au profit des membres du VTMMA, les groupements de paysans qui travaillent avec Amadea. L’opération se fait également au bénéfice des écoles qui souhaitent participer à l’opération « Un élève un arbre », une opération initiée par le ministère de l’éducation nationale, en partenariat, cette année, avec le ministère de...

Comment parvenir à l’autosuffisance alimentaire ?

Amadea part du principe que pour les paysans, aucune demande d’évolution de leurs pratiques ne peut être efficace tant qu’ils n’ont pas résolu leurs problèmes d’alimentation.Dans les groupements agricoles encadrés par Amadea, cette question est prise en compte de deux façons :– Par l’amélioration de la productivité dans les rizières, grâce à la maîtrise de techniques plus performantes.– Par la diversification des productions et notamment par la pratique de cultures maraîchères de contre-saison et de cultures vivrières durant la période des pluies. (Article de Patrick Johannes) Une alternative ou un complément à la riziculture ? Dans les zones où intervient Amadea, les cultures de contre-saison sont l’alternative logique à la recherche d’une amélioration de la productivité rizicole et à l’évolution vers l’autosuffisance alimentaire. L’amélioration des rendements en matière rizicole est le résultat de l’utilisation des nouvelles techniques et de l’emploi de nouvelles semences, mais aussi et surtout de l’utilisation des rizières pour les cultures maraîchères de contre-saison. La culture de contre-saison dans les rizières est aujourd’hui pratiquée sur près de 95% des zones où intervient Amadea. Cette année, les pépinières ont permis de fournir près de 20% des semences utilisées par les membres des groupements. De plus, près de 30% de ces semences ont été achetées à des producteurs formés par Amadea dans la zone concernée. Préc 1de9 Suiv. Des semences contre des méthodes de culture respectueuses de l’environnement Pour Amadea, la promotion des cultures maraîchères de contre-saison consiste à fournir aux paysans entre 10 et 15 variétés différentes de semences de légumes.En échange, ils doivent s’engager à respecter les procédures techniques préconisées pour chaque variété de légume, à effectuer...