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Les enjeux environnementaux à Madagascar

Prise en compte systématique de l’environnement.

Dans un monde menacé par les bouleversements écologiques, AMADEA prend en compte les considérations environnementales dans l’élaboration de tous ses projets.

Dans ses zones d’interventions, AMADEA développe la création de pépinières villageoises afin de mener des opérations de reboisement à grande échelle chaque année. Concrètement, il s’agit d’offrir à des groupements paysans, outre de jeunes plans ou des greffons, des graines selon les essences demandées. Néanmoins, l’association favorise la diffusion d’autres essences qui sont remises au goût du jour par le Silo National des Graines Forestières (SNGF) qui travaille lui-même avec différents organismes comme le CIRAD et la FOFIFA déjà partanaires par ailleurs d’Amadea.

LUTTER CONTRE LES FEUX DE BROUSSE

                                                    

Photos AMADEA – 2001©

Depuis des décennies, les hautes terres malgaches sont victimes de feux de brousse réguliers qui ont dénudé les plateaux, les rendant particulièrement vulnérables à l’érosion. Durant la période sèche, les paysans procèdent systématiquement à la mise à feux de l’herbe qui est la seule végétation à survivre sur les collines. Ils veulent ainsi favoriser la repousse d’une herbe tendre qui servira d’alimentation à leur bétail. Contre cette pratique, AMADEA incite les paysans à planter des variétés d’herbes fourragères afin d’épargner les collines de ces feux qui peu à peu les rendent stériles et contribuent à la disparition des sols par érosion.

LUTTER CONTRE L'EROSION

                                                   

Photos AMADEA – 2002©

La vulgarisation des techniques de cultures respectant les courbes de niveau avec des parcelles séparées par des haies vives, permet ainsi de protéger les bassins versants.
La culture de mûriers, « moriculture », vise à protéger ces bassins versants en aménageant les courbes de niveau pour réduire l’érosion et ramener la fertilité des sols. Les feuilles du mûrier constituent la nourriture exclusive du Bombyx mori, l’espèce domestique du ver à soie introduite autrefois d’Europe et que l’on retrouve dans cette région.
Les conditions climatiques qui règnent dans cette zone géographique rendent possible l’élevage du ver à soie, la « sériciculture », 8 mois sur 12 !
Le développement de la moriculture et de la sériciculture correspond aux objectifs d’AMADEA qui sont de protéger et de régénérer l’environnement de façon durable.

Ses objectifs visent à :

– Conserver et gérer le patrimoine de la diversité biologique,
– Promouvoir le développement durable par une meilleure gestion des ressources naturelles,
– Améliorer les conditions de vie dans les zones rurales,
– Développer les ressources humaines et la capacité institutionnelle.

Tous les ans, AMADEA effectue une campagne de reboisement en collaboration avec l’ensemble des groupements de paysans qui travaillent avec l’association.

GESTION DE L'EAU

Barrages à Ifasina chez les Zafimaniry et à Ankarefo :
– Aménagement hydro-agricole d’une vallée forestière à Ifasina.
– Construction de barrages destinés à l’irrigation de rizières à Ifasina et à l’irrigation de cultures pluviales à Ankarefo.

                                                      

Photos AMADEA – 1998©

Nosy-Varika :
– Installation de pompes à eau.

                                                      

Zone dite de Mahitsy :
– Captage et acheminement de l’eau vers des bassins piscicoles et un village en aval. (voir autres projets : eau-pisciculture)

FOYERS ECONOMIQUES AU CHARBON BOZATA
En partenariat avec l’ANAE (Agence Nationale pour l’Action Environnementale, à Madagascar), AMADEA a entrepris la vulgarisation des « foyers économiques » associés à du « charbon bozata » (mélange d’herbes, de brindilles, de bouse et de terre).

Les foyers économiques sont entièrement fabriqués à partir de terre et d’argile, sans être enveloppés par des plaques de fer.

Opération d’envergure lors de son lancement, cette action a permis de former des paysans qui peuvent désormais faire connaître et propager la technique auprès des autres paysans qui le souhaitent.

L’abandon du charbon de bois au profit des boulettes économiques permet d’éviter la déforestation qui est une catastrophe écologique à Madagascar.

AMADEA intervient dans le secteur de MAHITSY.
La population du village d’Amberomanga a adopté à 90% ce type de four et l’a fait connaître à l’occasion des foires agricoles.

                     

Foyer en terre et argile modelé à la main (1ère photo) et charbon bozata
(herbe, brindilles, bouse et terre, 4ème photo)

La création et la mise au point de ces techniques reviennent au CNRIT (Centre National de Recherche Industriel et Technologique). C’est l’ANAE qui en a assuré la diffusion. Au fur et à mesure, ceux qui ont bénéficié de la formation (formateurs et paysans) l’ont partagé avec les villageois des alentours.

                Combustible economique