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Môriculture – Sériciculture – Soierie

AMADEA aide à relancer une activité ancestrale malgache autour de la production et du travail de la soie.

Cette activité participe à lamélioration des revenus des familles et à la protection de lenvironnement.  

Elle se déroule en trois étapes :

  • La culture de mûriers ou môriculture. Le mûrier tout en étant l’aliment principal du ver à soie, protège les bassins versants et restaure la fertilité du sol.
  • L’élevage du bombyx, ou sériciculture, nécessaire à la production du fil de soie et à la reproduction des graines (oeufs de bombyx).
  • La transformation de la soie.
Dans la culture du mûrier, le rôle d’AMADEA a été de mettre à la disposition des paysans intéressés des plants de mûriers sélectionnés, et de mettre en place une formation initiale, en collaboration avec l’Agence Nationale des Actions Environnementales (ANAE), pour l’acquisition des techniques propres et la maîtrise des contraintes inhérentes à la culture du mûrier.

La même démarche sera observée dans la phase sériciculture : formation sur l’élevage du ver à soie et fourniture d’oeufs sélectionnés pour obtenir la meilleure qualité de cocon.

En continuation logique, une formation en technique de filature et tissage a été mise en place pour une centaine de femmes par les techniciens de la SOFIMA (Soie et fil de Madagascar). Cette formation a duré six mois et a utilisé le raphia, le coton et surtout la soie comme matière de travail.

La sériciculture fait maintenant partie des plus fructueuses activités génératrices de revenus dans la région. La vente des cocons de ver à soie, et dans une moindre mesure la vente des feuilles pour nourrir les vers, sont sources de revenus substantiels pour les paysans.

A terme, l’amélioration de la production de transformation de la soie offrira des débouchés stables et apportera une plusvalue à l’activité d’élevage.

Cette opération concerne :

12 villages dans les communes de Mahitsy, Antanetibe-Mahazaza, et Fihoanana dont le village d’Ankarefo-Paraguay,
150 familles,
7 pépinières villageoises mises en place. Au fil du temps, les paysans ont pris l’initiative de créer des pépinières individuelles qui complètent ces pépinières de bases,
– près de 17 hectares de superficie,
50 000 plants de mûriers ont été réalisés dès les débuts en 2002, – 30 000 plants ont pu être repiqués en 2002; maintenant ils se comptent par centaines de milliers.

Depuis ces activités n’ont cessé de se développer.

Ce projet intervient également dans le cadre de la préservation de l’environnement : protection des bassins versants en aménageant des courbes de niveau et en plantant des végétaux susceptibles d’empêcher l’érosion du sol.

La sériciculture est une des richesses du patrimoine culturel malgache. Depuis le temps des rois, tous les paysans de la zone de Mahitsy ont connu, plus ou moins, la culture du ver à soie. Actuellement seule une minorité de la génération actuelle perpétue cette tradition en pratiquant des techniques ancestrales. AMADEA a bénéficié pour 2003 d’un financement de la coopération américaine (USAID) pour l’acquisition des nouveaux matériels développés par l’ONUDI pour la relance de la filière soie (matériels de filature, machine à tisser à pédale…). Le projet de relance de la filière soie a reçu en 2017 le soutien de l’association étudiante UNIRAID  de l’école polytechnique LaSalle-Beauvais et en 2018 celui de la région Nouvelle-Aquitaine.

Articles en lien :

Electricité solaire dans 3 bâtiments pour la formation et le développement de la sériciculture

Développer des activités génératrices de revenus.  (voir les produits obtenus dans la page artisanat)   AMADEA travaille depuis des années pour la relance de la filière soie. Ses locaux étaient devenus trop exigus pour permettre une véritable activité de filage et tissage ouverte aux paysans intéressés. L’objectif à terme est de concerner un millier de familles (l’action d’Amadea touche actuellement 300 familles) . Activité génératrice de revenus, la sériciculture permettra à ces familles d’améliorer leur condition de vie et contribuera par là même à lutter contre la pauvreté en milieu rural (effet de levier sur toute la région). D’autant plus que les périodes d’élevage des vers sont en général de 3 à 4 par campagne annuelle et se répartissent pendant la période de disponibilité de feuilles de mûrier, de septembre à mai : – 1ère période : mi septembre à novembre – 2ème période : novembre à mi décembre – 3ème période : mi décembre à mi mars – 4ème période : mi mars à mai A l’exception de la dernière, les élevages se déroulent donc en grande partie en dehors des périodes d’activité agricole traditionnelle d’où leur intérêt encore plus grand pour des femmes qui ont peu d’opportunité de revenu par ailleurs.   Dans ce cadre là, 3 nouveaux bâtiments ont été construits à côté de la grande maison d’Amberomanga. Du matériel a été acquis pour toutes les activités de transformation des cocons avec l’objectif de les rendre disponibles pour les paysans. Si nombre d’activités se font en plein air ou chez les habitants, la production d’œufs de bombyx, le filage et le tissage nécessitent des matériels spécialisés...

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