AMADEA fête les droits de la femme

AMADEA fête les droits de la femme

Le 8 mars, la journée internationale des droits des femmes, est une journée de mobilisation générale pour toutes les femmes, membres des groupements de paysans AMADEA. À cette occasion, de nombreuses actions ont été organisées à Mahazaza et à Andranovelona. Dans une ambiance que les groupements de femmes ont voulu particulièrement festive cette année, les nombreuses activités organisées tout au long de la journée ont été autant d’occasions de rappeler que les droits des femmes sont encore trop souvent bafoués.  Des joutes oratoires …. Ainsi, au cours du concours de poèmes qui révèle de vrais talents, les femmes évoquent des sujets graves : les violences conjugales et la procédure à suivre pour porter plainte à l’encontre du maritoutes les formes d’agressions dont elles sont toujours victimes, l’indépendance financière,la possibilité d’exercer n’importe quel métier au même titre que les hommes, l’exercice de responsabilités électives  De même, dans les joutes des troupes folkloriques (que l’on appelle aussi « vakodrazana »), les formes d’inégalités entre hommes et femmes occupent une grande place. Ces envolées intellectuelles qui, pour la plus grande joie du public, marient gravité et humour, tournent en dérision des clichés de la vie quotidienne et déclenchent souvent les éclats de rire de l’auditoire. Préc 1de7 Suiv. … Et des joutes sportives ! Qu’elles aient 16 ans ou plus de 50 ans, les activités sportives rencontrent aussi un grand succès auprès des femmes de tous âges. Elles se livrent avec un engouement certain à toutes sortes de course :  courses à pied, courses à vélo, course dans les sacs de jute … Ces femmes qui – pour la plupart – sont des mères de famille,...
Opération Code Barre pour la coopérative Tsinjo

Opération Code Barre pour la coopérative Tsinjo

Un nouveau pas a été franchi dans le développement de la coopérative agro-alimentaire Tsinjo, à Andranovelona. Les emballages des fruits séchés seront maintenant agrémentés d’un code barre pour pouvoir être commercialisés dans les grandes surfaces du pays. Pour étendre la commercialisation de sa production aux grandes surfaces d’Antananarivo, il est en effet nécessaire de se conformer aux besoins de la grande distribution en matière d’étiquetage et de gestion des stocks. Aujourd’hui, cela signifie qu’il faut créer des codes barres pour chaque produit que TSINJO veut commercialiser (ananas séchés, gingembre, litchis séchés, physalis séchés, etc). Grâce à des générateurs disponibles sur internet, les codes barres de type EAN13 ont pu être créés avec une nomenclature pour l’instant aléatoire. Reste à présent à voir si cette nomenclature sera acceptée dans les magasins. Actuellement, les paysans de TSINJO vendent déjà une partie de leur production sur les marchés locaux, et les foires ainsi qu’en France, par l’intermédiaire des comités régionaux d’Amadea. Rédaction : Lucie Fornage, volontaire en service civique Une plus grand visibilité à Madagascar Cette action est importante car elle permet de valoriser la production des paysans locaux afind’améliorer leur niveau de vie et d’accéder à un revenu supplémentaire. De plus, la coopérative ainsi que sa production de physalis (frais et séchés) ont obtenu très récemment la certification BIO, ce qui donnera davantage de visibilité dans les grandes surfaces.« Depuis 2020 et leur nouveau packaging, les produits KOPERATIVA TSINJO commencent à se faire remarquer sur le marché malgache. Et grâce à Lucie (volontaire en service civique) qui a créé un code barre pour chaque produit, cela va grandement faciliter la coopération...