AMADEA et UEPLM : une collaboration respectueuse

AMADEA et UEPLM : une collaboration respectueuse

Mercredi 10 juin, en visioconférence (COVID-19 oblige …), a eu lieu la 2° rencontre entre AMADEA et UEPLM (Association « Un Enfant Par La Main »). Objectif : préparer, dans le cadre du partenariat en cours, le plan budgétaire pour l’année 2020.
Quelques membres du C.A d’AMADEA, aux côtés de Patrick et Lalao JOHANNES, ont pu dialoguer avec le président d’UEPLM, Alain Gibert, la directrice, Joëlle Sicamois et le chef de mission à Madagascar, Jean-Baptiste Tobie.

A distance, mais ensemble pour un même objectif : le bien-être des enfants

Au terme de cette première année de partenariat avec UEPLM et au delà des aspects strictement budgétaires, les échanges ont tourné autour du très (trop) important investissement humain que cela a représenté pour AMADEA et de la nécessité que ce travail se fasse au bénéfice des populations villageoises, mais sans nuire aux actions historiques de développement menées par l’association.
En France comme à Madagascar, AMADEA a toujours la volonté d’associer les acteurs locaux aux différents projets proposés. Cela peut occasionner des lenteurs dans la mise en place des actions mais, à moyen et long terme, c’est la bonne solution pour voir les transformations s’inscrire dans la durée, au plus proche des familles.

A Madagascar, l’embauche prochaine d’un chargé de projet par UEPLM, devrait libérer du temps pour les chefs de projets et de programme d’AMADEA, en particulier pour ce qui concerne les tâches administratives de suivi/contrôle  budgétaire. Elles sont bien entendu nécessaires, mais ne correspondent pas à la culture de terrain de l’association. Pour nous, AMADEA,  l’évaluation se fait avant tout au regard des réussites et des échecs sur place. 

En octobre prochain, les deux associations se retrouveront de nouveau en visioconférence afin d’examiner les évolutions enregistrées. Une rencontre « physique », en mars 2021, est dores et déjà envisagée . »


Un exemple concret d’actions sur le terrain

 
 

Cet exemple, c’est celui du choix par les enfants d’un cadeau de Noël. Certes, faire choisir tous les enfants constitue une perte de temps et une organisation complexe, mais choisir pour eux, c’est prendre le risque de continuer à les considérer comme des «objets” et non comme des «acteurs” de leur développement. 
Choisir entre un arbre à litchis, un poulet , un ballon ou une poupée, c’est un choix qui leur revient et dans une vie marquée du sceau de la précarité, celui-ci devient éducatif et peut s’avérer marquant et motivant pour leur avenir. 

Des ballons, des poulets … et des sourires
Des plants de litchis pour préparer l’avenir