Création d’un centre de formation

Création d’un centre de formation

Le centre Mirana-Tsiky et les divers centres d’accueil pour enfants et jeunes en difficulté, à Antsirabe, se trouvent confrontés à la même problématique : les placements temporaires deviennent définitifs. Dès lors les centres ne doivent pas se limiter à la prise en charge des enfants pendant la période critique qui a conduit à leur placement, mais doivent préparer leur vie d’adulte. Les placements directs en apprentissage sont hasardeux et les centres de formation hors de portée financière. Le projet de créer un petit centre de formation destiné à ces jeunes, a donc germé. AMADEA a déjà une expérience de formation de base en français, informatique, cuisine, pâtisserie, couture, tricot dans la région rurale où elle intervient auprès des paysans. Ces formations simples, directement utilisables, ont déjà permis aux bénéficiaires de créer leur propre activité professionnelle. Par ailleurs AMADEA disposait d’un terrain constructible à Antsirabe et de personnes compétentes pour dispenser des formations, en outre elle a pris des contacts avec un organisme qui met des formateurs volontaires à disposition. Ce projet a séduit les étudiants de UNIRAID-Madagascar qui ont prêté leur concours à la construction. L’essentiel du matériel a été acheminé. Amadea cherche actuellement des financements pour terminer les travaux. Pour participer à ce projet cliquer...

Un repas quotidien contre l’absentéisme scolaire en période de soudure alimentaire.

Les parents préparent eux-mêmes les repas de leurs enfants  A Madagascar, la période qui va de fin janvier à mi-avril est critique pour l’alimentation des populations, notamment en milieu rural. C’est ce que l’on appelle la période de soudure alimentaire, entre la fin des réserves de riz et la nouvelle récolte. Cette pénurie se traduit également par une flambée des prix et les familles les plus pauvres ont beaucoup de mal à se nourrir et faire plus d’un repas par jour. De ce fait, l’absentéisme scolaire augmente considérablement à cette période de l’année, car les enfants sont trop fatigués pour marcher jusqu’à l’école, ou somnolent en classe quant ils y viennent. Pire certains – même les plus jeunes – sont contraints de quitter l’école pour chercher du travail et aider financièrement leurs familles. Par la suite, certains d’entre eux ne reviennent plus à l’école. Le projet VAHATRA Afin de lutter contre le phénomène récurrent de sous-nutrition et d’absentéisme à l’école, AMADEA et UEPLM (Association « Un enfant Par La Main ») ont mis en place un soutien ponctuel aux cantines scolaires dans des écoles participant au programme VAHATRA. Grâce à ce soutien, les enfants de 9 écoles situées dans la province de Tananarive bénéficient, tous les jours de la semaine, d’un repas ou d’une collation améliorée.     L’objectif du projet est double : Limiter la sous-nutrition des enfants en période de soudure alimentaire Lutter contre l’absentéisme scolaire Durée du projet : du 28 janvier au 20 avril 2019 Budget : pour les 9 écoles concernées, il s’élève à 17 000€ soit 41€/enfant pour les 57 jours que dure la période de...

Collaboration avec NEVEM

L’association « Nos Enfants vers les Enfants du Monde »(NEVEM) qui parraine depuis des années l’école préscolaire d’Antoby, a renforcé sa collaboration avec AMADEA. Elle va financer la reconstruction de l’école de Antsonjombe qui a été ravagée par le cyclone qui a sévi début 2018, et aider les parents d’élèves pour le financement du salaire de l’enseignante du primaire. Ce village est extrêmement isolé; pour l’atteindre il faut faire une très longue route sur des pistes incertaines si bien qu’une école sur place est indispensable pour la scolarisation des enfants : il faut des locaux mais aussi un enseignant qui accepte de rejoindre tous les jours ce village du bout du monde. NEVEM a également accepté de financer le repas de midi pour les enfants de l’école d’Ankarefo pendant la période de « soudure », soit pendant 2 mois (mars et avril). Ce village et ses alentours sont peuplés de famille très pauvres. Pendant cette période critique où le riz manque, les enfants n’ont plus la force d’apprendre et certains, qui habitent loin, ne viennent plus en classe pour économiser leurs forces. Merci à NEVEM pour l’aide apportée à tous ces...
Une nouvelle école à Mahambo pour lutter contre l’abandon scolaire en primaire

Une nouvelle école à Mahambo pour lutter contre l’abandon scolaire en primaire

Mahambo est un village situé sur la côte Est de Madagascar, dans le district de Fénérive Est. AMADEA y avait déjà créé un centre d’accueil et de renutrition pour les enfants en situation difficile (APE) mais également une école pré-scolaire, et plus récemment une cantine. Le projet de construction d’une école primaire a fait suite à une très forte demande de la part des associations de parents d’élèves de l’école pré-scolaire, dans le but d’assurer une continuité dans l’éducation de leurs enfants. Les financements nécessaires à la construction du nouveau bâtiment ont été en grande partie récoltés grâce à la mobilisation d’étudiants et lycéens. Les travaux ont donc débuté il y a quelques mois et sont sur le point de se terminer. Mais si les fonds nécessaires à la construction du bâtiment ont été réunis, il s’agit désormais d’acheter le matériel, former les institutrices et assurer leur rémunération sur le long terme. C’est pourquoi les dons et parrainages seront de toute utilité pour la mise en route et le fonctionnement de cette nouvelle école primaire. Celle-ci accueillera les élèves pour trois niveaux de classes : le CP, le CE1 et le CE2. Cette démarche suit la volonté d’AMADEA de lutter contre la non-scolarisation des enfants, et plus largement l’abandon scolaire au fil des années. En effet, bien que l’école soit obligatoire à Madagascar pour les enfants de 6 à 10 ans, plus d’un quart des enfants en âge d’accéder à l’école primaire ne sont pas scolarisés (RFI 2012), et parmi ceux scolarisés seulement 42,57% atteignent la dernière année d’enseignement primaire (UNESCO 2014).                ...

Nutrition à Mahambo

AMADEA a choisi de s’installer dans cette zone rurale de la côte Est, dépourvue de structures, pour être au plus près des très nombreux enfants qui y souffrent de grave malnutrition et souvent restent handicapés à vie. AMADEA forme les mères à la préparation de la nourriture pour leurs enfants en bas âge, à partir de produits locaux. Les règles d’hygiène sont aussi enseignées et inculquées lors de la mise en pratique au centre. Le centre de renutrition travaille en collaboration avec les organismes publics ou associatifs locaux œuvrant dans ce domaine et tout particulièrement avec la SEECALINE, projet gouvernemental dans le domaine de la renutrition qui intervient à Mahambo. L’identification des enfants qui nécessite une action de renutrition est effectuée grâce à ce partenaire et les actions que nous menons sont définies pour être complémentaires de celles qu’il mène déjà, d’autant plus que la collaboration se fait en intégrant certains intervenants de la SEECALINE à notre projet. Des enfants ont encore besoin de nous. L’activité de nutrition a débuté avec 30 puis 60 enfants. Le centre prend aussi en charge les femmes enceintes dont la malnutrition met en danger leur bébé. En 2014 nous pouvons constater les effets positifs des actions des années passées. Les mères qui ont suivi une formation lors des séances de renutrition d’un de leurs enfants savent maintenant préparer une alimentation adéquate pour leur nouveau bébé, avec les produit locaux. Si la situation s’améliore pour les villageois qui habitent à proximité du centre, les besoins restent importants dès qu’on s’éloigne un peu mais pour y satisfaire il faudrait d’autres parrains ou mécènes (voir Projets...