Juil 3, 2019 | Actualités, Enfance, Formation Professionnelle, Projets Enfance |
Le centre Mirana-Tsiky et les divers centres d’accueil pour enfants et jeunes en difficulté, à Antsirabe, se trouvent confrontés à la même problématique : les placements temporaires deviennent définitifs. Dès lors les centres ne doivent pas se limiter à la prise en charge des enfants pendant la période critique qui a conduit à leur placement, mais doivent préparer leur vie d’adulte. Les placements directs en apprentissage sont hasardeux et les centres de formation hors de portée financière. Le projet de créer un petit centre de formation destiné à ces jeunes, a donc germé. AMADEA a déjà une expérience de formation de base en français, informatique, cuisine, pâtisserie, couture, tricot dans la région rurale où elle intervient auprès des paysans. Ces formations simples, directement utilisables, ont déjà permis aux bénéficiaires de créer leur propre activité professionnelle. Par ailleurs AMADEA disposait d’un terrain constructible à Antsirabe et de personnes compétentes pour dispenser des formations, en outre elle a pris des contacts avec un organisme qui met des formateurs volontaires à disposition. Ce projet a séduit les étudiants de UNIRAID-Madagascar qui ont prêté leur concours à la construction. L’essentiel du matériel a été acheminé. Amadea cherche actuellement des financements pour terminer les travaux. Pour participer à ce projet cliquer...
Juin 9, 2019 | Actualités, centres enfants, Enfance, Projets Enfance |
Les parents préparent eux-mêmes les repas de leurs enfants A Madagascar, la période qui va de fin janvier à mi-avril est critique pour l’alimentation des populations, notamment en milieu rural. C’est ce que l’on appelle la période de soudure alimentaire, entre la fin des réserves de riz et la nouvelle récolte. Cette pénurie se traduit également par une flambée des prix et les familles les plus pauvres ont beaucoup de mal à se nourrir et faire plus d’un repas par jour. De ce fait, l’absentéisme scolaire augmente considérablement à cette période de l’année, car les enfants sont trop fatigués pour marcher jusqu’à l’école, ou somnolent en classe quant ils y viennent. Pire certains – même les plus jeunes – sont contraints de quitter l’école pour chercher du travail et aider financièrement leurs familles. Par la suite, certains d’entre eux ne reviennent plus à l’école. Le projet VAHATRA Afin de lutter contre le phénomène récurrent de sous-nutrition et d’absentéisme à l’école, AMADEA et UEPLM (Association « Un enfant Par La Main ») ont mis en place un soutien ponctuel aux cantines scolaires dans des écoles participant au programme VAHATRA. Grâce à ce soutien, les enfants de 9 écoles situées dans la province de Tananarive bénéficient, tous les jours de la semaine, d’un repas ou d’une collation améliorée. L’objectif du projet est double : Limiter la sous-nutrition des enfants en période de soudure alimentaire Lutter contre l’absentéisme scolaire Durée du projet : du 28 janvier au 20 avril 2019 Budget : pour les 9 écoles concernées, il s’élève à 17 000€ soit 41€/enfant pour les 57 jours que dure la période de...
Juil 24, 2014 | Enfance |
AMADEA a choisi de s’installer dans cette zone rurale de la côte Est, dépourvue de structures, pour être au plus près des très nombreux enfants qui y souffrent de grave malnutrition et souvent restent handicapés à vie. AMADEA forme les mères à la préparation de la nourriture pour leurs enfants en bas âge, à partir de produits locaux. Les règles d’hygiène sont aussi enseignées et inculquées lors de la mise en pratique au centre. Le centre de renutrition travaille en collaboration avec les organismes publics ou associatifs locaux œuvrant dans ce domaine et tout particulièrement avec la SEECALINE, projet gouvernemental dans le domaine de la renutrition qui intervient à Mahambo. L’identification des enfants qui nécessite une action de renutrition est effectuée grâce à ce partenaire et les actions que nous menons sont définies pour être complémentaires de celles qu’il mène déjà, d’autant plus que la collaboration se fait en intégrant certains intervenants de la SEECALINE à notre projet. Des enfants ont encore besoin de nous. L’activité de nutrition a débuté avec 30 puis 60 enfants. Le centre prend aussi en charge les femmes enceintes dont la malnutrition met en danger leur bébé. En 2014 nous pouvons constater les effets positifs des actions des années passées. Les mères qui ont suivi une formation lors des séances de renutrition d’un de leurs enfants savent maintenant préparer une alimentation adéquate pour leur nouveau bébé, avec les produit locaux. Si la situation s’améliore pour les villageois qui habitent à proximité du centre, les besoins restent importants dès qu’on s’éloigne un peu mais pour y satisfaire il faudrait d’autres parrains ou mécènes (voir Projets...