Le point sur les cantines scolaires du programme VAHATRA

Le point sur les cantines scolaires du programme VAHATRA

Pour la 4e année consécutive, dans les 13 établissements scolaires du programme VAHATRA, les cantines scolaires ont été ouvertes en janvier. Elles fonctionneront cette année pendant 14 semaines, soit la durée de la période de soudure entre la dernière récolte de riz et la prochaine.

Une organisation bien rodée

Du lundi au jeudi, les médecins d’Amadea ont établi un menu identique pour toutes les écoles. Les quantités de nourriture ont été calculées par rapport aux normes nutritionnelles en cours pour donner à chaque enfant un repas complet et équilibré  (riz, légumes -viande – poisson, dessert).
Dans le cadre du programme VAHATRA, (en collaboration avec UEPLM, Association «Un Enfant par La Main») AMADEA apporte l’argent à l’achat du met principal et du dessert ainsi qu’un complément de riz, lorsque cela s’avère nécessaire.
Les parents, eux, prennent en charge la fourniture du riz (l’équivalent d’une 1/2 boîte «Nestlé» par jour et par enfant) et ils fournissent le bois de chauffe pour la cuisson des aliments.
Pour gérer au quotidien la préparation des repas, leur distribution ainsi que la surveillance des cantines, les parents d’élèves se répartissent en plusieurs groupe.

1582 repas sont servis quotidiennement, 4 jours par semaine.

(Amadea)

Dans chaque école, l’argent distribué est géré par une comité de gestion composé de parents d’élèves, d’enseignants et de représentants d’AMADEA. Chaque comité se charge de payer les fournisseurs, de vérifier la quantité et la qualité des produits achetés. Ils vérifient également les pièces comptables pour rédiger un compte rendu remis chaque semaine à AMADEA. L’objectif est d’assurer une bonne gestion de la cantine. 

Pour l’année 2023, 11 écoles préscolaires et primaires ainsi que 2 collèges sont concernés.

Préparation des repas dans les écoles d’Ankarefo et Antanetibe (campagne 2022)

Favoriser l’approvisionnement local

Pour l’approvisionnement des cantines, les parents sont incités à acheter en priorité aux parents d’élèves qu, pour la plupart, sont des agriculteurs. Cela permet de donner un débouché supplémentaire à leurs productions.
Si cela n’est pas possible, l’approvisionnement se fait ensuite prioritairement chez les membres des groupements d’Amadea, aux alentours du village.
Enfin, en dernier recours, les ingrédients sont achetés sur le marché ou par l’intermédiaire d’autres circuits de distribution.

À l’heure de passer à table !

Chaque semaine, les équipes d’Amadea assurent un suivi des différentes cantines en se rendant sur place pour s’assurer que tout se passe bien(approvisionnement, organisation, paiement des fournisseurs …). Elles interviennent également, lorsque cela est nécessaire, pourapporter des solutions aux problèmes ponctuels qui peuvent se poser.