L’eau coule à Amberomanga

L’eau coule à Amberomanga

Les travaux de réalisation d’un système d’’alimentation en eau potable pour l’unité séricicole d’Amberomanga et le village d’Antaninandrokely viennent de franchir une première étape. La phase de forage du puits vient de se terminer. L’eau a été trouvée à environ 50m de profondeur. Durant les essais, réalisés avec une pompe alimentée par un groupe électrogène, un débit de 2 à 3m3 à l’heure a été obtenu, ce qui est encourageant car le projet prévoit d’utiliser une pompe solaire avec un débit minimum de 1m3/heure pour remplir une cuve de 10m3. Un projet bien financé Le 29 septembre dernier, les demandes de subventions déposées par le Comité Amadea du Lot-et-Garonne avaient été examinées et approuvées par les 2 organismes publics sollicités (voir l’article ici). Les subventions accordées par l’Agglo d’Agen et l’agence de Bassin Adour-Garonne permettent de couvrir à 90% le budget d’un montant de plus de 30 000 €. L’unité de forage Et voilà … L’eau coule à flot ! Bientôt la fin des travaux Le forage et le captage de l’eau ne constituent que la première étape de ce projet d’alimentation en eau potable. Les travaux vont se poursuivre avec la construction d’un chateau d’eau pour le stockage, puis il y aura la mise en place des canalisations pour alimenter l’unité séricicole d’Amberomanga et raccorder au nouveau réseau le village...
Formation à l’élevage des vaches laitières

Formation à l’élevage des vaches laitières

Parmi les membres des groupements VTMMA soutenus par AMADEA, 35 d’entre eux élèvent des vaches laitières. En collaboration avec la MDB (Malagasy Dairy Board), un organisme chargé de coordonner la filière, AMADEA leur propose des formations afin qu’ils puissent développer leur activité . Les éleveurs sont dispersés dans différents Fokontany (communes) où AMADEA opère : Antanetibe, Ambohijatovo, Antsahamaina, Ambohiboahangy, pour n’n citer que quelques uns. Durant ces formations, les techniciens de la MDB évoquent les nombreux aspects de l’élevage de vaches laitières, depuis les installations à la ferme, la nourriture des bovins, leur suivi sanitaire ou encore les cultures fourragères nécessaires à leur alimentation. Cette formation intervient également dans le cadre d’un programme de la FAO : l’approche C.E.P (Champs Ecole Paysans) qui vise à renforcer les compétences des agriculteurs et éleveurs des pays d’Afrique australe, confrontés à de nombreux risques associés aux aléas naturels, principalement les cyclones, la sécheresse et les inondations . Un programme de formation en liaison avec la MDB La Malagasy Dairy Board – GIE a été créée en 2004 par le ministère chargé de l’élevage (MAEP) avec l’appui de la FAO. Elle a été créée afin d’avoir un interlocuteur unique pour mieux coordonner les activités dans ce secteur. En savoir plus LE CEP : un programme de la FAO CEP, pour Champs Ecoles Paysans, est un programme de la FAO (l’organisation des nations Unies pour l’alimentation et la nourriture).Les interventions de CEP ont communément pour principaux objectifs :– d’améliorer la productivité pour assurer la sécurité alimentaire et réduire la pauvreté rurale.– de renforcer la résilience des communautés confrontées à des catastrophes récurrentes telle que...

Vues aériennes des sites d’Andranovelona et Fieranana

Grace à 4 élèves ingénieurs de l’école des Mines d’Alès qui ont profité d’une année de césure dans leurs études pour effectuer un séjour solidaire à Madagascar, voici des vues inédites de 2 installations soutenues par AMADEA. Elles ont été réalisées par un drone et permettent d’avoir un aperçu sur les sites de la Coopérative Tsinjo, à Andranovelona et sur la pisciculture de Fieranana. Coopérative Tsinjo, à Andranovelona Autour de la sècherie et de la savonnerie de la Koperativa tsinjo, les constructions se multiplient. Un bâtiment abritant la distillerie d’huiles essentielles a été édifié et un atelier de menuiserie est en fin de construction. Depuis peu, l’ensemble du site est autonome en énergie après la pose de panneaux solaires sur le toit de la sècherie. Le logement du gardien ainsi que le local de vente et l’unité de restauration, à l’entrée du site, bénéficient également de l’electricite produite. Pisciculture de Fieranana La pisciculture de Fieranana est située près d’Antanatibe – Mahazaza, dans le groupement VTMMA de la zone...
Programme VAHATRA : 149  kits solaires distribués

Programme VAHATRA : 149 kits solaires distribués

Les familles de 149 enfants sélectionnés sur des critères de mérite et de pauvreté, ont reçu un kit solaire. Une distribution organisée à la maison des VTMMA, à Andranovelona, dans le cadre de l’opération annuelle «Cadeaux solidaires» d’UEPLM (Un Enfant Par La Main) et du programme VAHATRA. A Madagascar, le taux d’électrification en milieu rural est inférieur à 5%. Cela signifie que pour la plupart des familles, la vie quotidienne est rythmée par le cycle du soleil et s’interrompt à la tombée de la nuit, lorsque seules des bougies permettent encore un minimum d’éclairage. Pour les enfants scolarisés, cela signifie aussi que les devoirs à la maison ne peuvent plus être faits, sauf à disposer de lampes solaires, lorsqu’elles sont disponibles, grâce notamment aux kiosques solaires mis en place depuis quelques années par AMADEA et ses différents partenaires. Pour les 149 familles concernées (78 dans la zone Ouest et 71 dans la zone Est), la distribution de ces kits solaires constitue un cadeau des plus précieux, mais aussi une avancée majeur dans leur mode de vie. Pour davantage d’autonomie Le kit solaire, modèle Home 40 Z, d’une valeur de 239 000 Ariary (soit environ 57 €), est fourni par le principal opérateur téléphonique à Madagascar. Il se compose de :– 1 panneau solaire– 2 plafonniers– 1 lanterne mobile– I poste de radio– 1 boîtier de contrôleL’installation, une fois en place, permet de bénéficier d’un éclairage de 5 à 40 heures selon le niveau de luminosité choisi. Le kit permet également de recharger des téléphones portables et … d’écouter la radio ! Cadeaux solidaires : des actions diversifiées Chaque année,...
Formation des pisciculteurs dans le cadre du programme VAHATRA

Formation des pisciculteurs dans le cadre du programme VAHATRA

En novembre 2021, sous l’égide d’AMADEA et de l’association UEPLM (Un Enfant par La main), une formation théorique à la pisciculture avait été organisée à Sambaina, dans le district d’Ankazobe. Depuis, la quinzaine d’agriculteurs qui a suivi cette formation, est passée au stade pratique. Voici les premiers retours ! De la théorie à la pratique La formation dont on bénéficié 15 agriculteurs/pisciculteurs entre dans le cadre du développement d’activités Génératrices de revenus (AGR), financées par le programme VAHATRA. A la suite de cette formation, les stagiaires ont également reçu une aide matérielle, soit pour construire de nouveaux bassins, soit pour améliorer la qualité des bassins existants afin qu’ils puissent mettre en application les techniques apprises. Des alevins leurs ont été fournis (400 par personnes) ainsi que de la nourriture pour accompagner la période de démarrage. A l’Ouest, des éleveurs professionnalisés! La pisciculture n’était pas une nouveauté pour les agriculteurs qui ont été formés. Si, traditionnellement, les bassins d’élevage des poissons sont transmis de pères en fils, il n’en va pas de même des techniques permettant d’en tirer le meilleur parti.Il faut dire que jusqu’à présent, la pisciculture était une activité annexe pour ces agriculteurs qui se contentaient de regarder leurs poissons grossir en leur donnant les restes de leurs repas … Et encore, quand ils y pensaient !Avec la formation, ils ont appris toutes les technique permettant de suivre – de façon rationnelle – l’évolution de leur pisciculture. A l’Est, l’envie d’améliorer les rendements Comme pour leurs camarades des groupements Ouest, les pisciculteurs de la zone Est ont fait un chemin nouveau pour eux, celui de la rigueur et...
Opération Code Barre pour la coopérative Tsinjo

Opération Code Barre pour la coopérative Tsinjo

Un nouveau pas a été franchi dans le développement de la coopérative agro-alimentaire Tsinjo, à Andranovelona. Les emballages des fruits séchés seront maintenant agrémentés d’un code barre pour pouvoir être commercialisés dans les grandes surfaces du pays. Pour étendre la commercialisation de sa production aux grandes surfaces d’Antananarivo, il est en effet nécessaire de se conformer aux besoins de la grande distribution en matière d’étiquetage et de gestion des stocks. Aujourd’hui, cela signifie qu’il faut créer des codes barres pour chaque produit que TSINJO veut commercialiser (ananas séchés, gingembre, litchis séchés, physalis séchés, etc). Grâce à des générateurs disponibles sur internet, les codes barres de type EAN13 ont pu être créés avec une nomenclature pour l’instant aléatoire. Reste à présent à voir si cette nomenclature sera acceptée dans les magasins. Actuellement, les paysans de TSINJO vendent déjà une partie de leur production sur les marchés locaux, et les foires ainsi qu’en France, par l’intermédiaire des comités régionaux d’Amadea. Rédaction : Lucie Fornage, volontaire en service civique Une plus grand visibilité à Madagascar Cette action est importante car elle permet de valoriser la production des paysans locaux afind’améliorer leur niveau de vie et d’accéder à un revenu supplémentaire. De plus, la coopérative ainsi que sa production de physalis (frais et séchés) ont obtenu très récemment la certification BIO, ce qui donnera davantage de visibilité dans les grandes surfaces.« Depuis 2020 et leur nouveau packaging, les produits KOPERATIVA TSINJO commencent à se faire remarquer sur le marché malgache. Et grâce à Lucie (volontaire en service civique) qui a créé un code barre pour chaque produit, cela va grandement faciliter la coopération...