Programme VAHATRA : 149  kits solaires distribués

Programme VAHATRA : 149 kits solaires distribués

Les familles de 149 enfants sélectionnés sur des critères de mérite et de pauvreté, ont reçu un kit solaire. Une distribution organisée à la maison des VTMMA, à Andranovelona, dans le cadre de l’opération annuelle «Cadeaux solidaires» d’UEPLM (Un Enfant Par La Main) et du programme VAHATRA. A Madagascar, le taux d’électrification en milieu rural est inférieur à 5%. Cela signifie que pour la plupart des familles, la vie quotidienne est rythmée par le cycle du soleil et s’interrompt à la tombée de la nuit, lorsque seules des bougies permettent encore un minimum d’éclairage. Pour les enfants scolarisés, cela signifie aussi que les devoirs à la maison ne peuvent plus être faits, sauf à disposer de lampes solaires, lorsqu’elles sont disponibles, grâce notamment aux kiosques solaires mis en place depuis quelques années par AMADEA et ses différents partenaires. Pour les 149 familles concernées (78 dans la zone Ouest et 71 dans la zone Est), la distribution de ces kits solaires constitue un cadeau des plus précieux, mais aussi une avancée majeur dans leur mode de vie. Pour davantage d’autonomie Le kit solaire, modèle Home 40 Z, d’une valeur de 239 000 Ariary (soit environ 57 €), est fourni par le principal opérateur téléphonique à Madagascar. Il se compose de :– 1 panneau solaire– 2 plafonniers– 1 lanterne mobile– I poste de radio– 1 boîtier de contrôleL’installation, une fois en place, permet de bénéficier d’un éclairage de 5 à 40 heures selon le niveau de luminosité choisi. Le kit permet également de recharger des téléphones portables et … d’écouter la radio ! Cadeaux solidaires : des actions diversifiées Chaque année,...
Formation des pisciculteurs dans le cadre du programme VAHATRA

Formation des pisciculteurs dans le cadre du programme VAHATRA

En novembre 2021, sous l’égide d’AMADEA et de l’association UEPLM (Un Enfant par La main), une formation théorique à la pisciculture avait été organisée à Sambaina, dans le district d’Ankazobe. Depuis, la quinzaine d’agriculteurs qui a suivi cette formation, est passée au stade pratique. Voici les premiers retours ! De la théorie à la pratique La formation dont on bénéficié 15 agriculteurs/pisciculteurs entre dans le cadre du développement d’activités Génératrices de revenus (AGR), financées par le programme VAHATRA. A la suite de cette formation, les stagiaires ont également reçu une aide matérielle, soit pour construire de nouveaux bassins, soit pour améliorer la qualité des bassins existants afin qu’ils puissent mettre en application les techniques apprises. Des alevins leurs ont été fournis (400 par personnes) ainsi que de la nourriture pour accompagner la période de démarrage. A l’Ouest, des éleveurs professionnalisés! La pisciculture n’était pas une nouveauté pour les agriculteurs qui ont été formés. Si, traditionnellement, les bassins d’élevage des poissons sont transmis de pères en fils, il n’en va pas de même des techniques permettant d’en tirer le meilleur parti.Il faut dire que jusqu’à présent, la pisciculture était une activité annexe pour ces agriculteurs qui se contentaient de regarder leurs poissons grossir en leur donnant les restes de leurs repas … Et encore, quand ils y pensaient !Avec la formation, ils ont appris toutes les technique permettant de suivre – de façon rationnelle – l’évolution de leur pisciculture. A l’Est, l’envie d’améliorer les rendements Comme pour leurs camarades des groupements Ouest, les pisciculteurs de la zone Est ont fait un chemin nouveau pour eux, celui de la rigueur et...
Opération Code Barre pour la coopérative Tsinjo

Opération Code Barre pour la coopérative Tsinjo

Un nouveau pas a été franchi dans le développement de la coopérative agro-alimentaire Tsinjo, à Andranovelona. Les emballages des fruits séchés seront maintenant agrémentés d’un code barre pour pouvoir être commercialisés dans les grandes surfaces du pays. Pour étendre la commercialisation de sa production aux grandes surfaces d’Antananarivo, il est en effet nécessaire de se conformer aux besoins de la grande distribution en matière d’étiquetage et de gestion des stocks. Aujourd’hui, cela signifie qu’il faut créer des codes barres pour chaque produit que TSINJO veut commercialiser (ananas séchés, gingembre, litchis séchés, physalis séchés, etc). Grâce à des générateurs disponibles sur internet, les codes barres de type EAN13 ont pu être créés avec une nomenclature pour l’instant aléatoire. Reste à présent à voir si cette nomenclature sera acceptée dans les magasins. Actuellement, les paysans de TSINJO vendent déjà une partie de leur production sur les marchés locaux, et les foires ainsi qu’en France, par l’intermédiaire des comités régionaux d’Amadea. Rédaction : Lucie Fornage, volontaire en service civique Une plus grand visibilité à Madagascar Cette action est importante car elle permet de valoriser la production des paysans locaux afind’améliorer leur niveau de vie et d’accéder à un revenu supplémentaire. De plus, la coopérative ainsi que sa production de physalis (frais et séchés) ont obtenu très récemment la certification BIO, ce qui donnera davantage de visibilité dans les grandes surfaces.« Depuis 2020 et leur nouveau packaging, les produits KOPERATIVA TSINJO commencent à se faire remarquer sur le marché malgache. Et grâce à Lucie (volontaire en service civique) qui a créé un code barre pour chaque produit, cela va grandement faciliter la coopération...
Des jeunes paysans en formation pour préparer l’avenir

Des jeunes paysans en formation pour préparer l’avenir

Depuis plusieurs mois, trente jeunes agriculteurs et éleveurs des 2 groupements VTMMA Est et Ouest ont entamé un cycle de formation sur 2 ans. C’est parmi ces hommes et ces femmes qu’AMADEA espère trouver les «leaders de demain» ! Ce projet de formation est le fruit d’une réflexion initiée au sein d’AMADEA pour assurer la relève des techniciens qui encadrent actuellement les groupements paysans. L’objectif est ainsi de pérenniser nos actions sur le long terme. Pour cela, dans chaque groupement VTMMA, 15 jeunes (hommes et femmes, de 19 à 35 ans) ont été sélectionnés. L’objectif est de leur donner les bases nécessaires pour intervenir dans les différents secteurs de l’économie rurale. Un cursus de formation adapté Un programme de formation sur 2 ans, adapté à leurs besoins spécifiques, a été établi. La première année, à raison d’une semaine par mois, les stagiaires vont travailler sur 10 thèmes concernant les différentes activités agricoles soutenues par AMADEA : pisciculture, sériciculture, riziculture, aviculture, pépinières de fruits et légumes et même développement personnel, hygiène et nutrition. Dans le même temps, les stagiaires doivent préparer collectivement des projets de développement pour leurs groupements. Les 2 dernières semaines seront consacrées à la formalisation de ces projets. La seconde année, ils mettront en œuvre les projets de développement qu’ils auront étudiés la première année, dans leurs groupements respectifs. Durant toute la formation, un système de tutorat permet aux jeunes paysans d’être accompagnés par les techniciens d’AMADEA. En fonction des projets, une aide à l’équipement sera également apportée lors de leurs réalisations. Découverte des activités génératrices de revenus Pour acquérir des compétences dans tous les domaines de...
À l’atelier de soierie d’Amberomanga,       l’eau va bientôt couler à flot !

À l’atelier de soierie d’Amberomanga, l’eau va bientôt couler à flot !

Le dossier de l’alimentation en eau potable de l’unité séricicole d’Amberomanga et du village d’Antaninandrokely est plus que jamais en bonne voie.Les demandes de subventions déposées par AMADEA auprès de l’Agglo d’Agen et de l’Agence de l’eau Adour – Garonne ont été acceptées. En cette fin d’année, c’est un beau cadeau de Noël pour tous les paysans et sériciculteurs associés à cet important projet. La réalisation d’un système d’’alimentation en eau potable de l’unité séricicole et du village d’Antaninandrokely, situés à Amberomanga, a été établi sur un budget total de 30 427€. Le 29 septembre dernier, après un long et patient travail de préparation du Comité Lot-et-Garonne, sous l’impulsion de sa présidente Hélène Peraire et avec le soutien de la commune de Saint-Hilaire de Lusignan, les demandes de subventions ont été examinées et approuvées par les 2 organismes publics. Les subventions accordées par l’Agglo d’Agen et l’Agence de bassin Adour-Garonne permettent de couvrir le budget de ce projet à 90%. Par rapport au projet initial, il a fallu s’adapter ! Au départ, il était simplement prévu de réaliser un branchement sur une canalisation devant alimenter la commune d’Antanetibe-Mahazaza, à partir d’un captage situé en amont. Le captage n’ayant pas été réalisé, il a fallu trouver une autre solution et il a été décidé de réaliser un forage sur place, avec l’installation d’une pompe immergée alimentée électriquement par l’énergie solaire. Dès l’annonce de l’attribution des subventions, l’entrepreneur pressenti pour réaliser les travaux a été contacté. Réaction d’une pionnière du dossier En tant que volontaire bénévole, Anne de Montbron s’est rendue à Madagascar en 2014 pour faire la formation des ouvrières,...
Un alambic à Andranovelona

Un alambic à Andranovelona

Nous y voilà !Non sans quelques retards, difficultés et péripéties diverses, le projet de distillerie d’huiles essentielles, sur le site de la coopérative Tsinjo, à Andranovelona, est désormais entré dans sa phase opérationnelle.La «première cuvée» d’huile essentielle de Ravintsara a été distillée et les résultats sont prometteurs. Pour la première opération de distillation, 210 kilos de feuilles de ravintsara ont permis de produire 3,5 litres d’huile essentielle. Selon le formateur présent sur place, c’est un très bon rendement ! Un projet infusé … au goutte à goutte ! Le projet d’installation d’une unité de distillation d’huiles essentielles dans l’enceinte de la coopérative Tsinjo, ne date pas d’hier. Avant que le Conseil régional de Nouvelle Aquitaine n’accorde sa subvention, (lire l’article ici) il a fallu, pour le comité AMADEA Centre Ouest Atlantique, monter tout un dossier technique et s’entourer des garanties nécessaires : acquisition du matériel, soutien d’un professionnel de la filière, formation, etc. Le transport par conteneur, jusqu’à Madagascar, d’un ancien alambic de la région charentaise et surtout les formalités douanières, n’ont pas été non plus l’épisode le plus simple à gérer. Après avoir demandé conseil à un spécialiste malagasy – qui va d’ailleurs aider à l’installation du matériel et à la formation des membres de la coopérative – il a finalement été conseillé d’acquérir sur place un alambic neuf chez un fabricant qui fournit déjà de nombreux projets de distillation à Madagascar. Finalement cet alambic ne pourra être installé que dans un second temps, mais il a donné l’impulsion nécessaire. Une jeune entreprise locale, spécialisée dans la distillation, a été sollicitée pour la fabrication, l’installation et la mise...